Ar-ti-cu-le ! Point.

Le temps, on le prend, on le désorganise, on le marque. Respiration. On lui court après, il se fixe – souvent à notre insu – dans notre tête, sur notre corps, nous étourdis. L’on tremble (ici, trembler de tout son corps). Pour le faire passer, on lui colle des mots, et puis des gestes maladroits. Quand soudain, tout s’apaise : silence… On recommence !

Aves les outils qui sont les leurs, la comédienne Estelle Bezault et le percussionniste Florian Satche combinent leurs univers pour travailler le rythme dans le jeu théâtral. A partir d’exercices corporels et sonores, chacun sera amené à jongler avec le temps du jeu, à l’adopter et à le déconstruire.

Les dévalisés

Partir de loin, partir de rien.

Au fil de la vie, on collecte, on apprend, on commence, on rencontre, on construit. Parfois, on entasse tant et si bien qu’on étouffe. Alors, il arrive qu’on fasse sa valise. Pour tout recommencer. Parfois aussi, on n’a plus rien du tout sans qu’on l’ait décidé. C’est la vie qui nous fiche dehors à grands coups.

A travers nos histoires, de la plus intime à la plus collective, nous irons à la rencontre de ceux qui partent. Avec nos mots, nos gestes et un travail théâtral collectif, nous raconterons ces destins multiples au seuil de notre humanité.

Le chant du fond

Par le théâtre, Estelle tente d’exprimer « les petites choses du fond », celles tapies en chacun de nous et que l’on n’ose pas toujours explorer. C’est ainsi qu’elle propose un stage singulier où chaque participant sera invité à partir à la recherche de son moi profond ; un moi absurde, un moi décalé, un moi sensible, libre, inspiré… Elle s’appuiera sur des exercices de détente corporelle, de mouvements, de chœur muet pour laisser libre cours aux corps. Les langues, accompagnées par des techniques vocales et des textes vivants, seront amenées à se délier. Ce lâcher prise certain permettra de se connecter en douceur à son « double théâtral ». Et pour aller au bout de cette recherche, des temps de rencontre entre « mon-moi » et « ton-toi » laisseront place à des situations improvisées poétiques, drolatiques, vivifiantes !

Mon Vieux !

On les appelle les vieux, les anciens, les ancêtres. On n’aime pas trop rouler derrière eux parce qu’ils n’avancent pas. On n’aime pas trop les voir faire la queue du grand magasin le samedi parce que franchement, ils pourraient pas y aller en semaine ? On repousse le moment de la visite parce qu’on sait déjà qu’on va s’ennuyer ferme. Et quand en plus ils commencent à perdre la tête, c’en est trop ! Direction la maison de retraite. En attendant.

C’est avec bienveillance et intérêt qu’Estelle Bezault, Eric Martinen et Aurélien Claranbaux font découvrir aux résidents des foyers de Vesdun et Saulzais-le-Potier (18) le travail du cinéma à travers notamment l’écriture, l’image et le son. Leur réflexion s’appuie sur la vieillesse et le handicap dans le but de créer, avec l’ensemble des participants, un court-métrage documentaire.

Durée du film : 21 min. 32

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Merci et bon visionnage !

La Joconde avait-elle froid aux pieds ?

La Joconde avait-elle froid aux pieds ?
Léonard devint-il devin, si oui, quand ?
Peut-on faire du parachute avec un paravent ?
Si les oiseaux n’existaient pas, l’homme aurait-il songé à voler ?
Et quand l’homme tombe, comment faire pour qu’il tombe du bon côté ?

Autant de questions laissant le monde en suspens et l’imaginaire en éveil…
Avec humour et fantaisie, deux gentils rêveurs tenteront de résoudre ces énigmes existentielles. D’essais en solutions, de solutions en interrogations, ils démontreront que le génie naît (un peu) de la poésie.

La Joconde avait-elle froid aux pieds ? répond à une commande de la commune de Cheverny. Le spectacle de rue se compose de deux pastilles et une déambulation. Il a été créé à l’occasion du 500ième anniversaire de la mort de Léonard de Vinci. Il peut rejouer sur demande sur des festivals de rue et / ou de poésie ou lors de tout autre occasion mettant en exergue l’illustre personnage.