Soliloque au fond du champ

La compagnie Soliloque – le chant du fond – fête ses 6 ans !

À cette occasion, elle organise le festival Soliloque au fond du champ les 27 & 28 août 2022 à Vesdun (18). Un joli programme est concocté :

♥ THÉÂTRE : Restitution du stage ados
Samedi 27 août à 16h
(gîte du Centre de la France)

CONCERT & BAL TRAD’ : Les Zéoles
Samedi 27 août à 20h30
Entrée 8 € (gratuit pour les moins de 12 ans)
(derrière l’église)

THÉÂTRE : Payselles
Dimanche 28 août à 15h
(gîte du Centre de la France)

CINÉMA : Mon vieux
Dimanche 28 août à 17h
(gîte du Centre de la France)

 

(En cas de pluie, tous les évènements auront lieu dans la salle des sports au gîte du Centre de la France)

De bois

« Le bois est beau
Boit l’eau la boit par la peau
Humide l’humus et la mousse
L’habillent de mille champi trognons

Forteresse corsée forcément
Dur à scier mais pas à cuire
Car quand la crac’lumette
Feu le bois fait le beau

Si fait le bel’oib le bel’objet
Dans la boîte habite à bidules
Meuble planche et plinthe
Bardage et manche à balai
L’arbre bat des ailes quand le bois boite »

C’est donc le bois qui nous inspirera : matière organique, à nue ou cirée, brute ou travaillée, elle sera au cœur d’un travail poétique et théâtral original qui sera présenté lors de l’Estival du Luisant.

Prêt.e.s à faire feu de tout bois ?…

> Chaque participant.e est invité.e à venir avec du bois (objets, instruments, branches, planches…)

Payselles

Les Femmes Sauvages sont 6 paysannes heureuses et engagées du Boischaut (sud
du Cher). En 2021, elles se lancent collectivement dans une sacrée aventure : créer et jouer une courte forme théâtrale pour évoquer leurs quotidiens de femmes dans le milieu agricole. Accompagnées par l’autrice et metteure-en-scène Estelle Bezault, elles imaginent ainsi un manifeste à la fois féministe, écologiste et poétique qu’elles portent sur scène tout au long de l’été 2022. Fortes de leur succès, leur spectacle est à nouveau présenté à l’été 2023.

A partir d’octobre 2023, les Femmes Sauvages s’allient à nouveau à la compagnie Soliloque et au théâtre de la Carrosserie Mesnier pour écrire et jouer un deuxième spectacle autour des enjeux écologiques de leurs activités. Celui-ci sera présenté dès juin 2024…

A suivre !

Encombrant(s)

« Pour ne pas se vider, l’humain ramasse,
assemble, recueille
Il cueille et récolte, il collecte
Il s’occupe, il s’applique et s’attache
Il range, nettoie, remue, débarrasse, répare,
recolle, passe, défait, repasse, court, refait
dans un sens, râle, essaye dans l’autre, se
cogne, se relève, « Allô ? Oui. Non. Oui, oui.
Non. », jette, mâche, crache (…)
Remonte, rattache, tire, ouvre et ferme
Et finalement se vide à petit feu »

Par le biais du théâtre, nous collecterons
ces innombrables situations bancales et ces
objets futiles qui jalonnent nos existences
modernes, encombrant ainsi nos espaces et
nos esprits. Puis, avec humour et dérision,
nous traduirons ces comportements saugrenus
dans des saynètes inattendues
l’accessoire se substituera au personnage
(et vice-versa).

Écoutes poétiques…

Atelier radiophonique intergénérationnel

Cette écoute est le fruit de l’atelier poétique et radiophonique mené au Nouveau Relax (Chaumont – 52) le 8 octobre 2022.

Atelier mené par Estelle Bezault
Prises de son montage et mixage : Quentin Aurat
Avec : Aude, Bérangère, Camille, Houda & Jocelyne

Soliloque · Atelier radiophonique et poétique Nouveau Relax – oct. 22

La voix est libre !

Le projet « La voix est libre ! » a fait l’objet d’un atelier d’écriture et d’éloquence dans les classes de 3ème du collège Francine Leca de Sancerre (18). Il a été imaginé et enregistré sous la forme d’une émission radiophonique en février 2021.

Atelier mené par Estelle Bezault
Prises de son et mixage : Quentin Aurat
Montage sonore : Estelle & Quentin

Soliloque · La voix est libre !

LABO’

Le Labo regroupe plusieurs artistes d’horizons différents : Véro Chabarot (comédienne & metteure en scène), Baptiste Brévart et Guillaume Ettlinger (artistes plasticiens), Myriam Brisset (danseuse, circassienne, metteure en scène), Léti (comédienne), Tony Jeanjean (technicien lumières et son), Karine Sahler (auteure et metteure en scène), Estelle Bezault (comédienne et metteure en scène), Julien Espéron (musicien), Clément Demaumont (danseur, trapéziste)…

Ensemble, ils cherchent, explorent, essayent, créent des formes originales s’intégrant dans l’espace public et, qui plus est, rural. Le public, non convoqué, se compose d’individus qui passent par-ci, comptent faire ça. Ainsi, nos laborantins et laborantines proposent des images étonnantes, des rencontres surprenantes et tissent sans bruit quelques liens inhabituels

Générations

Un jour, on a trouvé une photo et on a demandé qui c’était, là.
On nous a répondu : « Ton arrière-grand-mère. »
On scrute son regard, on déchiffre son sourire, on inspecte sa toilette. Qui est-elle ? Est-ce que je lui ressemble ? Qu’est-ce qui nous lie ou, au contraire, nous sépare ?
Devant cette image muette mais vibrante, on ne peut s’empêcher d’éveiller notre curiosité, comme un élan vital.

C’est ainsi que nous explorerons le sentier des origines. Nous nous pencherons sur nos histoires intimes que nous mêlerons à la fiction pour (re)créer l’histoire de nos racines.
Par le biais du théâtre, nous raconterons ces histoires de vies oubliées, mystérieuses, enfouies. Nous redessinerons, le temps d’un instant, les contours nébuleux d’une heure qui nous échappe mais nous encre, ici, maintenant.

Histoires mouvantes

Les histoires. Ces nombreuses histoires trépidantes que l’on aime raconter, écrire, voire vivre. Ces nombreuses histoires ont un point commun : elles partent toutes d’un mouvement, aussi insignifiant soit-il. Ce sont des hommes, des femmes qui engagent leur corps, une direction qui dévie, un clignement, un bruissement sourd. En somme, c’est de la vie mouvante.

Ici, Anselme et Estelle proposent une approche sensible du récit à travers le mouvement. Explorer les états de corps pour transcrire une émotion, expérimenter le chœur, trouver des liaisons justes entre la parole et le mouvement, telles sont les propositions qui permettront d’écrire nos histoires mouvementées et de les porter à la scène.

Poètes – pouët !

Peut-on faire de la poésie avec un goéland ?
Le goéland a-t-il une langue, des glandes, des gants ?
La langue est-elle une bande gluante pendante bien pendue ?
Nan ? Si ?
Si si, alors si.
Si nan, tant pis.

A travers des exercices d’écriture et d’improvisation, chaque participant sera amené à jouer avec la langue, les mots et les sons pour créer des situations théâtrales originales, absurdes et poétiques.

La Joconde avait-elle froid aux pieds ?

La Joconde avait-elle froid aux pieds ?
Léonard devint-il devin, si oui, quand ?
Peut-on faire du parachute avec un paravent ?
Si les oiseaux n’existaient pas, l’homme aurait-il songé à voler ?
Et quand l’homme tombe, comment faire pour qu’il tombe du bon côté ?

Autant de questions laissant le monde en suspens et l’imaginaire en éveil…
Avec humour et fantaisie, deux gentils rêveurs tenteront de résoudre ces énigmes existentielles. D’essais en solutions, de solutions en interrogations, ils démontreront que le génie naît (un peu) de la poésie.

La Joconde avait-elle froid aux pieds ? répond à une commande de la commune de Cheverny. Le spectacle de rue se compose de deux pastilles et une déambulation. Il a été créé à l’occasion du 500ième anniversaire de la mort de Léonard de Vinci. Il peut rejouer sur demande sur des festivals de rue et / ou de poésie ou lors de tout autre occasion mettant en exergue l’illustre personnage.